Toyokuni III, Koshikibi-no-Naishi, 1918

Kunisada – Toyokuni III (1786-1865)
Titre : Koshikibi-no-Naishi

Vendue Janvier 2022

Série : Biographies de femmes célèbres, anciennes et modernes (Kokin meifu den)
Réédition de 1918
Editeur : Yoshikawa Kobunkan à Tokyo
Format Koban : 24 cm x 16,6 cm
(Réf. : UK642)

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Description

Une estampe japonaise de Kunisada – Toyokuni III (1786-1865)
Titre : Koshikibi-no-Naishi
( Nom de l’héroïne dans la marge inférieure)

Série : Biographies de femmes célèbres, anciennes et modernes
(Kokin meifu den)

Réédition de 1918 (ère Taisho)

Editeur : Yoshikawa Kobunkan à Tokyo

Cette série, éditée initialement en format oban, a été rééditée sous la forme d’un e-hon (livre).
Chaque estampe est documentée par une page de texte, elle-même produite grâce à la gravure sur bois.
Cette page est jointe à l’estampe.
(Elle peut être, par exemple, encadrée en regard de l’estampe comme un diptyque.)

Signature dans le cartouche rouge : Dessiné par Toyokuni âgé avec bonheur (ki-ō Toyokuni ga)

Date de première impression en format oban : 7ème mois de 1962
Nom de l’éditeur de la 1ère impression : Uoya Eikichi

Présence de petits trous près de la marge droite :
Comme c’était l’usage à cette époque, les pages d’un livre étaient cousues au niveau de la marge pour les relier entre elles.

Etat : Très bon état général.

Format Koban : 24 cm x 16,6 cm

Cette estampe est une réédition ancienne.

Les rééditions sont réalisées avec les méthodes traditionnelles chez des éditeurs qui sont à la fois des érudits et des artistes.
Le modèle n’est pas, dans ce cas, le dessin de l’artiste mais un tirage original d’époque. Un artisan graveur a gravé les blocs de bois : un bloc de bois pour le trait de contour puis un par couleur. Le travail de gravure est effectué trait pour trait.
Ensuite, un artisan imprimeur a encré le bloc gravé portant le motif de la couleur à poser la première. Il a imprimé le papier végétal de façon traditionnelle par application de la feuille sur le bloc encré et frottage au baren (tampon fait de lamelles de bambou) sur le dos de la feuille pour faire pénétrer l’encre dans les fibres. Il a répété cette action autant de fois qu’il y a de couleurs en pratiquant ainsi de la teinte la plus sombre à la teinte la plus claire.
Ces estampes ont l’avantage d’être identiques aux originaux qui peuvent valoir actuellement plusieurs milliers d’euros.