Hokusai, 7 manies des jeunes femmes sans élégance, Longue vue

Hokusai (1760-1849)

Série : Sept manies des jeunes femmes sans élégance
Titre : Longue vue

Vendue décembre 2022
Réédition vers 1950

Editeur : Takamizawa

Format aiban : 32,1 cm x 23,4 cm (HA69)

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Description

Une estampe d’Hokusai (1760-1849), nom de famille : Katsushika

Série : Sept manies des jeunes femmes sans élégance

Titre : Longue vue

Réédition vers 1950

Editeur : Takamizawa (cachet dans la marge gauche)

Techniques particulières : fond rose micacé, gaufrage qui met en relief le visages des jeunes femmes et certains motifs de leur vêtements et accessoires.

Etat : Léger gondolement de la partie micacée moins visible en réalité que sur la photographie. Très bon état général.

Format aiban : 32,1 cm x 23,4 cm (HA69)

Un tirage de cette estampe été exposée à l’exposition Hokusai qui a eu lieu aux Galeries nationales du Grand Palais à Paris de octobre 2014 à janvier 2015.

Sujet : Une femme mariée, reconnaissable à ses dents teintes de laque noire selon la mode de l’époque Edo, se tient près d’une jeune fille qui regarde dans une lunette de vue.

Takamizawa, depuis les années 1900 et jusqu’en 1988, était une grande maison d’édition japonaise spécialisée dans la réédition des grands artistes de l’âge d’or de l’estampe Ukiyo-e.

Cette estampe est une réédition ancienne.
Les rééditions sont réalisées avec les méthodes traditionnelles chez des éditeurs qui sont à la fois des érudits et des artistes.
Le modèle n’est pas, dans ce cas, le dessin de l’artiste mais un tirage original d’époque. Un artisan graveur a gravé les blocs de bois : un bloc de bois pour le trait de contour puis un par couleur. Le travail de gravure est effectué trait pour trait.
Ensuite, un artisan imprimeur a encré le bloc gravé portant le motif de la couleur à poser la première. Il a imprimé le papier végétal de façon traditionnelle par application de la feuille sur le bloc encré et frottage au baren (tampon fait de lamelles de bambou) sur le dos de la feuille pour faire pénétrer l’encre dans les fibres. Il a répété cette action autant de fois qu’il y a de couleurs en pratiquant ainsi de la teinte la plus sombre à la teinte la plus claire.
Ces estampes ont l’avantage d’être identiques aux originaux qui peuvent valoir actuellement plusieurs milliers d’euros.

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